Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches

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Cette thèse réalisée par le Dr. Houssein Legraa se propose de faire le point de connaissances actuelles des menaces qui pèsent sur le milieu marin et côtier de la Mauritanie, en s’intéressant particulièrement aux pollutions par les métaux traces métalliques à travers l’analyse des sédiments superficiels et des mollusques filtreurs dans les franges littorales des zones Nord, Centre et Sud, ainsi que les outils d’évaluation adéquats pouvant être mis en place pour leur gestion.

Résumé

Le littoral Mauritanien, quasiment inhabité avant les sècheresses des années 1970 et 1980, a radicalement changé suite à l’exode rural. Près de la moitié e la population rurale s’est réfugiée dans les nouvelles villes en construction sur la zone côtière, la capitale Nouakchott et le «pôle économique» de Nouadhibou. La société et l’économie mauritanienne s’est depuis lors largement tournée vers la mer. Ainsi, la pêche en mer n’existait presque pas en Mauritanie avant les années 1960. Elle était uniquement pratiquée de façon traditionnelle par deux populations, les Imraguen au Nord et les Wolofs de N’Diago au Sud.

Cette pêche a connu un essor exponentiel à partir des années 1980, coïncidant avec l’exode rural. Une flotte nationale appartenant au secteur artisanal est apparue durant cette période et continue à croître aujourd’hui. En parallèle, les grands navires de la pêche industrielle sont arrivés pour exploiter la zone plus au large. Cette flotte industrielle appartient principalement à des compagnies étrangères et multinationales.

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