Le Rapport 8ème Groupe travail IMROP sur l’Evaluation des Ressources, Aménagement des Pêcheries est le résultat des travaux du GT 2014 organisé par l’IMROP, du 30 novembre au 05 décembre 2014 à Nouadhibou.
Ce groupe de Travail, comme les précédents, a vu la participation de plus de 150 personnes.
Des représentants de de l’AN-ZF, de l’Administration des pêches, de la Profession et de la Surveillance des Pêches y ont participé ainsi que des chercheurs nationaux et des experts scientifiques internationaux de l’UE, de la FAO, du projet BGP et autres .
Les meilleures informations et données disponibles ont été mobilisées et analysées pour évaluer et dégager les recommandations pertinentes visant la gestion durable des ressources halieutiques et de l’environnement.
Résumé
La Mauritanie se situe aux carrefours d’eaux tempérées venant du Nord, charriées par le Courant des Canaries, et des eaux chaudes du sud accompagnant le Courant de Guinée. Elle se situe également à proximité du phénomène de remonté d’eau froide, upwelling intense et permanent, l’un des plus importants au monde. Ces facteurs contribuent concomitamment à une productivité biologique des plus importantes, supportant des écosystèmes variés et bien structurés marins tels que la chaîne de coraux d’eaux froides, des canyons sous-marins…ou côtiers tels que la Baie du Lévrier, Baie de l’Etoile, le Parc National du Banc d’Arguin, le Parc National du Diawling…
Ces écosystèmes, particulièrement riches, sont aujourd’hui le siège d’intenses activités, sources d’inquiétudes pour leurs équilibres. Ainsi, les eaux mauritaniennes attirent bon nombre de multinationales qui réalisent d’importantes activités d’explorations et exploitations pétro gazières dont certaines atteignent des proportions considérables. Le trafic maritime dans les eaux mauritaniennes est aussi en croissance continue, créant une menace permanente. A cela, s’ajoute les effets des changements globaux qui créent des perturbations de grande ampleur.
De récentes découvertes (notamment des espèces « fossiles vivants » obervées pour la première fois vivants) montrent que les écosystèmes demeurent dans un « bon état de conservation » mais méritent d’être suivis de près pour maintenir cet état. C’est dans ce cadre que s’inscrit le groupe de travail quadriennal de l’IMROP. Ce groupe de travail, qui est l’une des plus importantes manifestations de la région ouest-africaine procède à une vaste analyse de l’ensemble des données : situation environnementale et des pêcheries.
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