Les cycles des conférences du 10ème Groupe de Travail de l’IMROP se sont poursuivis ce mardi 21 février 2023 à l’hôtel Valencia de Nouadhibou. Les participants ont eu droit à une dizaine de conférences réparties en 3 sessions.(Sessions 3, 4 et 5).
Session 3: Changement climatique : Résilience des écosystèmes, biodiversité et dynamique des ressources.
Il est admis par la communauté scientifique l’impact du changement climatique à l’échelle planétaire. Cet impact se manifeste sur le milieu marin et côtier par une perturbation de la dynamique de la biodiversité marine et côtière et même de la viabilité des pêcheries. Il est alors indispensable de prendre désormais en compte cette nouvelle donne dans le processus de gouvernance de tout l’espace maritime pour assurer l’intégrité des écosystèmes et la durabilité de leur exploitation et ce en développant davantage la recherche en vue de mieux comprendre et de prévoir les réactions des différents écosystèmes (Résilience) à ces changements.
Sur cette thématique, trois communications ont été faites :
Changements globaux par Hervé Démarq ;
Impact des Changements C sur la biodiversité, par André Freiwald ;
Habitats et biodiversité de la ZEEM, par Anna Ramos
Session 4 : Planification spatiale maritime : pêche et exploitation offshore
La planification spatiale marine est un outil qui permet de gérer de façon intégrée les espaces océaniques pour atteindre des objectifs écologiques, économiques, culturels et sociaux. Elle offre un cadre et un processus consultatif permettant de mieux comprendre comment les espaces marins sont exploitées par différents usages (pêche, énergie, biodiversité, patrimoine culturel, transports maritimes, tourisme, aquaculture, etc.) et quelle valeur leur est attribuée, en vue de faciliter une planification et une prise de décision pertinente. La planification spatiale marine permet des débats et des négociations efficaces entre les parties prenantes sur la manière dont les espaces marins et côtiers peuvent être utilisés plus efficacement et durablement.
Les Quatre communications suivantes ont été entendues sur cette thématique :
- Conciliation pêche et exploitation offshore, par Sandra Kloff ;
- Cartographie de l’exploitation / exploration offshore en Mauritanie, Tourad Abdel Baghi ;
- Planification spatiale maritime: Aménagement et Conciliation des usages, Mahfoudh Taleb Sidi
- Interaction pêche et autres usages : cas des petits pélagiques, Sidi Cheikh
Session 5 : Aires Marines Protégées : Indicateurs et Approche écosystémique des pêches
Fondamentalement, une aire marine protégée (AMP) est un espace délimité en mer, avec pour objectif la protection de la biodiversité à long terme. Le choix de la zone est donc motivé par la présence d’espèces rares, menacés et/ou d’habitats remarquable. Face à l’érosion de plus en plus marquée de la biodiversité marine, au déclin de nombreuses ressources halieutiques et à la dégradation des habitats marins et côtiers, les aires marines protégées (AMP) apparaissent de plus en plus comme un instrument privilégié de la gestion intégrée des zones côtières. La communauté scientifique recommande de protéger au moins 10 % de chacune des régions écologiques de la planète. L’efficacité des aires marines protégées à des fins d’exploitation est, généralement, mesurée à travers des indicateurs biologiques, écologiques, économiques et sociaux.
Cette session a fait l’objet des trois communications suivantes :
- Rôle des AMP dans la gestion écosystémique des pêches, Diddier Jouffre ;
- q*Importance du Banc d’Arguin dans l’écosystème NAO Cas de la Mauritanie, Ebaye Sidina ;
- Ecosystème CCLME, par Sidi Bé
